Ignaz PLEYEL, rue
Ignaz PLEYEL :
Il a bien laissé son nom à la marque des pianos Pleyel...
Mais quel est le lien avec Dorlisheim ?
Ignaz Pleyl (sans e) est né en Autriche, aux environs de Vienne, en 1757.
Doué en musique, il devient rapidement l’élève de Haydn.
En 1784, un poste de directeur de musique se libère à la cathédrale de Strasbourg.
Il est retenu et s’installe donc à Strasbourg.
En 1789, il obtient la fonction convoitée de maître de chapelle de la Cathédrale.
Entretemps, il a été naturalisé français : il est devenu Ignace Pleyel.
Mais la révolution le prive de son poste à la cathédrale, il va alors multiplier les compositions sur commande.
Suspect de ne pas être assez révolutionnaire, il va devoir accepter les sollicitations des plus radicaux, des compositions à la gloire de la liberté, de l’être suprême, etc.
En pleine Terreur, il est assigné à résidence à Dorlisheim, surveillé par deux gendarmes : il doit composer en sept jours une marche à la gloire du 10 août 1792...Cette pièce requiert des sonneries de cloches et des coups de canon !
Malheureusement, nous ne savons pas où il a résidé à Dorlisheim.
Pianiste virtuose, compositeur de talent, Ignace Pleyel est aussi un entrepreneur avisé.
En 1795, il fonde à Paris les éditions musicales Pleyel et crée en 1807 la manufacture des pianos Pleyel.
La marque existe toujours, elle a été reprise en 2017 par un investisseur français et l’usine a été délocalisée de Paris en pays nantais.
Ignace Pleyel est mort à Paris en 1831, il est enterré au Père Lachaise.