Château de la Grandière

Ce qu'il faut savoir :

Le domaine de La Grandière appartient toujours à la famille du même nom dont les premières traces (1150) sont constituées par une motte féodale située dans le bois Grandière, à quelques kilomètres.
C'est ainsi que Jacques et Marie-Christine de La Grandière représentent la 34ème génération établie dans son fief d'origine, à Grez Neuville.
Les propriétaires font visiter les lieux à l'occasion des Journées Portes Ouvertes le dimanche après-midi (Château, Jardin, Châtelet d'Entrée) entre 14h30 et 18h à l'exclusion du samedi.
On commencera par emprunter l'avenue principale bordée de platanes séculaires taillés en voûte au départ de laquelle on aperçoit le châtelet d'entrée du 16ème siècle.
Ce bâtiment défensif est constitué d'un pavillon haut flanqué de deux tourelles en lanternon surmontées d'un toit campaniforme couvert d'ardoises coffines (il s'agit d'ardoises convexes qui épousent la forme du toit pour éviter la prise au vent) taillées en écailles de poisson et clouées sur un double voligeage.
On pénétrera à pied sous le porche qui permet d'accéder à la cour d'honneur après avoir traversé le pont au-dessus des douves en eau (autrefois pont levis). A gauche sous le porche, départ d'un d'escalier à vis qui grimpe vers la pièce en lanterne à mi-hauteur avant d'accéder aux combles sous un bel exemple de charpente d'époque Renaissance.
Le logis principal, reconstruit au 18ème siècle, est souligné par un avant-corps central délicatement cintré en forme de violon qui commande l'accès du vestibule en haut du perron.
On retraversera les douves à droite de la maison annexe (toiture à la Mansart) par ce deuxième pont dont l'accès est commandé par une grille encadrée de piliers en tuffeau. Le promeneur traversera l'allée de buis tricentenaires pour s'avancer sur un petit escalier à double révolution encadré d'amours musiciens en pierre et duquel il était prévu de dominer le projet d'un parterre à la française dont il ne reste en vestige que la maison du jardinier.
On reprendra ensuite le long du pignon ouest du château vers une rotonde de charmes à partir de laquelle on repart à angle droit vers une allée bordée de tilleuls taillés en pallier sous des buffets de charme au-dessus desquels on aperçoit la façade nord du château au fronton central triangulaire.
En arrivant à la prochaine rotonde, on observera sur la gauche un château d'eau en face duquel part une allée cavalière bien droite d'un kilomètre de long bordée de charmes taillés hauts en voûte. En bordure des douves juste en face, bel exemplaire de liquidambar bicentenaire.
On terminera sa promenade en longeant les murs du jardin potager d'un hectare sur la gauche. De l'autre côté des douves, sur votre droite à travers les paliers de tilleuls, on apercevra un autre point de vue sur la cour d'honneur et le châtelet d'entrée.
En terminant le quadrilatère extérieur des douves, on appréciera le kilomètre et demi de cette allée latérale bordée de chênes tricentenaires qui coupe le parc en deux.