CONFÉRENCE DÉBAT 24 JANVIER 19H À SARCOS KFÉ
Publié le mercredi 08 janvier 2025 - Sarcos
Ils sont bangladais, afghans, sénégalais, ivoiriens, syriens, égyptiens, somaliens, guinéens…
Ils représentent un infime pourcentage des millions de personnes qui, l’an dernier, ont été contraintes de quitter leur domicile à cause des dégradations environnementales, de la guerre ou de l’extrême pauvreté. Trois mécanismes souvent intimement liés.
Ces personnes se retrouvent côte à côte dans des embarcations de fortune, composant un équipage improbable et fluctuant, à l’image du « Sud global » dont elles sont originaires.
Elles viennent frapper aux portes d’une Europe qui semble nier leur existence, comme le devoir de leur porter une vitale assistance humanitaire.
Dès lors, les navires de sauvetage des ONG, telle SOS Méditerranée, deviennent le SAMU de la mer. Les équipages ne se préoccupent pas de l’origine et des mobiles de la traversée des naufragés, ils interviennent auprès de personnes en danger de mort.
La mémoire des 30 000 personnes déjà disparues en Méditerranée depuis 2014 fonde leur mandat.
Leurs actions de secours trouvent leur légitimité dans les textes du Droit International Humanitaire, ceux du Droit Maritime et dans le pacte des Nations-Unies adopté en 2018 après la Conférence de Marrakech. "
Publié par B. Castex