l'eglise de Saint Martin Lars
Durant les années 1985-1990, d'importants travaux d'entretien sont engagés par la commune avec le concours du Conseil Général. Après de nombreux échanges avec Mr. Boissière, architecte des bâtiments de France, la municipalité obtient en mars 1987 le classement de l'église monument historique. Début des années 1990, une étude préalable de la restauration de l'église est alors mise en place en accord avec la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelle) et sous la direction de l'ACMH (Architecte en Chef des Monuments Historiques) Mr. Ronsseray. Le résultat de cette étude conduit à la restauration totale de l'édifice sur plusieurs temps. Rénovation de l'extérieur de l'église En 1998, devant l'évolution de la dégradation l'Eglise, des travaux d'urgence sont étudiés et programmés par Mr. Prunet (ACMH) après approbation de la DRAC des Pays de Loire. Ces travaux concernent l'étaiement des structures déformées (arcs et voutes), la consolidation provisoire des travées par la pose de tirants et la mise en place d'un réseau de drainage périphérique. En juillet 2001, l'église est fermée pour des raisons de sécurité. Des travaux de consolidation définitive et générale sont programmés et débutent en 2003. Ils concernent la reprise de la charpente et des couvertures, le déblaiement des combles ainsi que la restauration des maçonneries extérieures. Rénovation intérieure de l'église Les travaux de rénovation de l'espace et du décor intérieur font l'objet d'une étude en 2005. Ils débutent le 31 mars 2009 pour une durée de 15 mois. Ils consistent en une première phase de maçonnerie, pour remettre en valeur la base des piles (assimilables à des "piliers"). Un décaissement du sol est réalisé sous contrôle archéologique. Un chauffage par le sol est mis en place et la finition du sol est réalisée en tomettes d'Aizenay; La deuxième phase de travaux nécessite la mise en place d'importants échaffaudages pour permettre l'accès à tous les murs ainsi qu'à l'ensemble de la voute. Commence alors la restauration des enduits, peintures murales et faux marbres. Cette phase dure près de dix mois et aboutit sur la mise en évidence de peintures et de fresques datant du XIIIème au XVIIIème siècle.