SIMON FAIVRE

Simon Faivre (1814, 1894)  Sauveteur , Chevalier de la Légion d’Honneur

Né à Auxonne (Côte d’Or) le 25 avril 1814, Simon Faivre , nommé  receveur buraliste et titulaire du bureau de tabac, s'installe  en mars 1879   à  Saint Denis  d’Orques,  Il y  décédera en 1894. 

Sources :  Article de  Olivier Brossollet ,  transmis  par  Jérome Canlorbe      :    pages 27 & 28  de  "La lettre du 1 Quai de Corse"  N°56 juillet 2021 

et cet extrait de  "Monographie de Victor Gomer" 

Ancien chef éclusier de la Monnaie, ancien chef des Gardes du Tribunal de Commerce de Paris, il fut le doyen des  Sauveteurs de France.

Simple éclusier, il fut nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1850 pour ses nombreux actes de courage. 

C’était un « as » des sauvetages. Aussi il fallait l’admirer aux jours de grandes fêtes avec sa poitrine constellée de trois rangs de médailles et décoration. Époux de Françoise Chatelain, il eut de son mariage un fils Amédée, employé à Paris, titulaire de la médaille militaire (et  lui  aussi  sauveteur , avec 29  sauvetages à son  actif).

Faivre était très agile, très fort et un excellent nageur. Il sauva plus de 125 personnes (138 selon O.Brossollet) en  danger de mort dans les flots ou dans les incendies. Un certain jour, un chien enragé fait irruption dans une rue très fréquentée, la foule, prise de peur, s’enfuit en toute hâte lorsque Faivre apparaît; avec son bâton en main, il fonce sur l’animal, lui casse deux pattes puis le bouscule dans un caniveau où il l’achève.

À la commune, en 1871, il faillit mourir;  gardien fidèle à son poste, les Fédérés veulent pénétrer malgré lui, mais il ne bronche pas; on le menace, mais un chef le reconnaît et on lui fait grâce.