La chapelle de La Touche aux ânes

La Chapelle « la Touche aux ânes » :

St Léger était également un lieu de passage sur la route du sel, entre Rennes et Angers, accueillant l’important relais dit « La Touche aux Anes ». Les conducteurs y arrêtaient leurs bêtes, le plus souvent des ânes, d’où le nom de l’endroit, et s’y reposaient. A droite de la maison, on voit encore des ânes sculptés dans le mur et bien conservés, et la cheminée porte la trace de nombreux ânes. L’auberge avait grande renommée et Charles IX, en route vers la Bretagne, y trouva même refuge après s’être égaré dans les bois alentour, le lundi 4 novembre 1565.

La chapelle de la Touche aux Anes fut construite en 1766 et a été restaurée en 1972. Cette ancienne paroisse au nord-ouest de St Léger, appelée Les Essarts alias « La Touche aux Anes », sera rattachée à St Léger en 1793, bien qu’elle fût située sur le territoire de Bécon les Granits. L’église des Essarts, abandonnée, a été démolie en 1863.

Présence de reliques de saint Etienne et de la Vraie Croix à la chapelle des Essarts

Présence de reliques du saint Léger à partir de 1507. Trois coffres (sépultures mérovingiennes) ont été découverts en 1981.

La légende raconte qu'un agriculteur travaillant dans son champ trouva une statuette de la Vierge dans un buisson. Il la porta à l'église. Le lendemain, la Vierge fût retrouvée dans son buisson. L'homme la rapporta à l'église. Elle revint. Voyant que la Vierge désirait être là, on y fit construire une chapelle. La chapelle de la Touche-aux-Anes fût ainsi édifiée en 1766 et a été restaurée en 1972. A l'intérieur de la chapelle se trouvent des globes avec des couronnes de mariées que les jeunes épouses apportaient en hommage à la Vierge au lendemain de leur mariage.