Présentation de la Commune de L'OIE

Les premiers habitants à l’Oie sont apparus dès la Préhistoire, avant les gaulois et les romains. Le premier château situé à l’Hébergement-Hydreau date des invasions barbares, avant même le Moyen Age. Ensuite, pendant des siècles, la vie va s’organiser autour de ce château-fort et ce n’est qu’à la fin du XVIIIème siècle que le hameau de Loye prend de l’importance, grâce à l’installation de foires sur son territoire. L’argent du commerce des bêtes, en remplissant les poches des habitants, nourrit des rêves d’indépendance et la commune est créée en 1895.  

On ignore la véritable origine du nom de l’Oie. Viendrait-il du latin « ovis » qui signifie mouton, se réfère-t-il à l’enseigne d’une auberge ou bien fait-il référence aux oiseaux migrateurs qui peuplaient la région ?  

Pendant des siècles, l’Oie n’est qu’un village de la commune de Sainte Florence de l’Oie, commune avantagée par sa proximité avec un carrefour important de deux grandes voies de communication, d’Est en Ouest et du Nord au Sud. C’est à la Révolution que Loye est vraiment entrée dans l’histoire. En 1789, Daniel-François de la Douespe, seigneur du Fougerais, fait construire près de sa ferme, un château destiné à remplacer l’Hébergement-Hydreau, trop vétuste. Il décide également que les foires mensuelles, se tenant jusqu’alors au bourg de Vendrennes, se dérouleraient désormais près de son nouveau château du Fougerais. Les premières maisons du nouveau champ de foire datent des années 1800 à 1850. La population du hameau augmente rapidement, les besoins se multiplient et le marché se développe. Ainsi nait le village de l’Oie ! 

Les foires, très développées au XIX ème siècle, perdent de l’importance et sont officiellement arrêtées en 1955. La commune se développe comme le reste du pays et passe progressivement d’une société agricole à une autre, plus industrielle.  

Ce passé où se mêlent l’importance du monde agricole et le commerce qui en découle définit le visage de la commune actuelle : un tissu rural émaillé de nombreux villages avec encore des exploitations agricoles, des commerces répartis le long de la RD 137, grande voie de communication.