Un peu d'histoire...

Riche de 2 200 âmes sur 4225 hectares, Quelaines Saint-Gault est le fruit de l’association de deux communes en 1972, puis de leur fusion le 13 décembre 1988. Le village de Saint-Gault fut lui-même issu de l’union en 1791 des paroisses de Saint-Gault et des Cherres.

La Seigneurie de Quelaines appartenait au XIème siècle aux Montsoreau, originaires du Saumurois. Au XIIème siècle, le territoire fut partagé en deux seigneuries : l’une relevant de Craon et l’autre de Château-Gontier. C’est en 1646, par le baron de Craon, que Quelaines fut érigé en châtellenie.

Avec le manoir du Buat, datant du XVième siècle, et la chapelle du Pré-Guyon, édifiée en 1650, la commune a su conserver son patrimoine.

Deux personnages ont marqué l’histoire de Quelaines où ils sont inhumés : Pierre-François Goussin (1777-1843), qui participa à toutes les campagnes napoléoniennes, et Jean-Louis Treton, appelé « Jambe d’Argent », membre actif de la Chouannerie en Mayenne (né à Astillé et décédé à Cosmes le 27 novembre 1795). Berger dans une métairie, il fut blessé à l’âge de 12 ans à la jambe. Sa blessure mal soignée étant jugée incurable, les médecins la lui protégèrent par une plaque métallique d’où l’origine de son surnom « jambe d’argent ».

A noter que Victor Hugo a fait une halte à Quelaines, au Bois de la Saudraie. Il retrace d’ailleurs cette traversée dans son livre « Quatre-vingt-treize ».

Commune au riche passé historique, Quelaines a également su se dynamiser en adaptant en permanence les moyens, les équipements avec le souci de répondre aux nombreuses activités économiques, associatives et en proposant de multiples services pour toutes les générations.

L’activité agricole a toujours été et reste encore fortement développée et très dynamique avec près de 50 exploitations principales à ce jour. Après diverses restructurations de l’espace rural, il est toujours possible de découvrir cette richesse naturelle grâce aux divers sentiers pédestres très fréquentés…

Vers 1592, une plume satirique ou simplement joviale a écrit cette sentence  à l’adresse des gens de Quelaines : « Bene vivere et laetare ut à Quelaines » (dict. Abbé  Angot) : Bien vivre et se réjouir comme à Quelaines.