Chapelle des sept saints

Construite par Yves Le Denmat entre 1703 et 1714, elle remplace un édifice plus ancien, dont seule subsiste la crypte. Cette dernière est en fait un ancien dolmen à couloir, datant du néolithique et servant de sol au transept sud de la chapelle des Sept-Saints. Les six pierres se répartissent en deux tables de granit soutenues par quatre dalles verticales. Ce dolmen n’est plus que le squelette d’un ancien tumulus, c’est-à-dire une tombe recouverte de terre.

Cette configuration offre un témoignage des premières évangélisations du monde celtique. Cette chapelle est l’unique témoin en France du culte des sept saints dormants d’Ephèse, célébré par les chrétiens et les musulmans. L’eau de sa fontaine, visible à 250 m, jaillit par sept trous taillés dans la pierre, tout comme celle de Sétif en Algérie.

Depuis 1954, un pèlerinage islamo-chrétien est venu se greffer sur le pardon traditionnel, grâce aux travaux de Louis Massignon, éminent orientaliste et professeur au collège de France. La fête, qui a lieu le quatrième dimanche de juillet, alterne des chants de la Gwerz bretonne et des lectures du coran, faisant référence aux sept-saints. Des animations plus festives, complètent ce temps fort.