Eglise Saint Hippolyte-les-Durnes
Extrait de l'Écho d'Échevannes 2012
"Le hameau de la Barèche se situe au milieu des champs à la jonction des communes de Durnes, Lavans-Vuillafans et Voires. L’église et le cimetière sont sur le territoire de Durnes, le presbytère sur celui de Voires et l’ancienne école des garçons sur celui de Lavans-Vuillafans.
Comme beaucoup de lieux de cultes chrétiens, l’église primitive fut construite sur un site gallo-romain.
D’après l’archéologue Yves Jeannin, spécialiste de l’époque romaine, une villa gallo-romaine se trouvait sur ces lieux. De très nombreuses tuiles ont prouvé son existence. A l’époque du Bas Empire romain, l’interdiction des cultes païens a contraint les habitants à se convertir au christianisme. Le propriétaire de la villa gallo-romaine, devenu chrétien aurait fait construire un oratoire là où se trouve l’actuelle église.
En 1180, le pape Alexandre III autorise la construction de l’église Saint Hippolyte les Durnes, pour les sept villages environnants (Durnes, Charbonnières, Guyans-Durnes, Saules, Voires, Lavans-Vuillafans et Échevannes). Celle-ci a alors le statut d’église mère et encaisse les droits curiaux auprès de l’ensemble des paroissiens des sept villages. La dîme est versée à la Saint Martin d’hiver (11 novembre) au curé ou au vicaire et représente 1/10ème des récoltes et de la vendange. Sur un parchemin de 1420, il est attesté que le chemin officiel de Salins à Montbéliard passe à droite de Saint Hippolyte en venant d’Échevannes.
Le clocher date de 1717. L’église a été reconstruite en 1774. Elle était alors couverte de laves. En 1825, l’architecte bisontin Painchaux fit de nouveaux travaux et notamment au beffroi du clocher.
En 1905, lors de la séparation de l’église et de l’État sous la IIIème République, la cure et l’église deviennent propriétés des communes qui se partagent les frais suivant la répartition liée à l’importance de chaque village.
C’est peu après 1950 que les tuiles ont remplacé les laves.
Elle est située à 605 m d’altitude, elle peut contenir plus de 300 personnes assises et 20 debout."
Extrait l'Écho d'Échevannes 2023 :
"Les travaux, engagés début juillet 2015, ont concerné la suppression de la chaufferie, du 1er étage de la sacristie et de la petite tribune, la charpente (toiture de la sacristie) et les menuiseries intérieures (escalier du clocher), la maçonnerie pour le crépissage des murs, l’étanchéité extérieure (joints à la chaux, drainage des eaux pluviales), la plâtrerie et peintures intérieures, la remise en état intégrale de l’électricité (y compris le clocher), la pose de lustres chauffants radiant, la maçonnerie des crépissage des murs internes du cimetière, les allées recouvertes d’enrobé, l’aménagement d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Les dix vitraux datent de la fin du XIXe et début XXe pour les figuratifs et « grisailles » de 1870 ont également fait l’objet d’une rénovation.
Cloches :
La plus grosse date de 1827 baptisée Marie-Apolline elle a été bénite par Jean-Baptiste Amiotte, le prêtre de cette époque, elle a comme parrain Jean-Joseph Pillot et comme marraine Marie-Apolline Cardey, tous deux de Durnes. Avec l’inscription « Faite à Morteau par Humbert père et fils ».
La plus petite cloche date de 1825 et porte l’inscription : « Pios voco, ploro defunctos : J’appelle les pieux, je pleure les morts »"