Les anciens bâtiments monastiques
Comme souvent dans les monastères, l’ensemble des bâtiments conventuels se développe au Moyen Âge sur le flanc sud de l’église abbatiale, organisé en quadrilatère autour d’un jardin bordé par les galeries du cloître. Des ouvertures (aujourd’hui murées) permettent aux moines d’accéder directement à l’église, pour les très nombreux offices rythmant leurs journées.
Une grande partie de ces bâtiments a été démolie à partir de la Révolution. L’aile occidentale (dans le prolongement du clocher-porche) demeure l’unique vestige de l’époque romane. La cheminée cylindrique qui la surmonte témoigne vraisemblablement de l’existence d’une pièce chauffée, dont la fonction a pu varier au fil du temps : chauffoir, souvent destiné aux malades, mais aussi peut-être l’atelier de copie des moines, le scriptorium.
L’aile sud, beaucoup plus imposante, d’architecture classique, est une reconstruction des moines mauristes, vers 1730. Rythmé par un alignement rigoureux des fenêtres, ce long corps de bâtiment abritait en rez-de-chaussée l’infirmerie, des chambres pour les hôtes, une salle de compagnie, un vestibule, le réfectoire et un salon. L’étage était réservé aux cellules des moines, desservies par un vaste corridor.
L’ensemble de ces bâtiments monastiques ressort du domaine privé, et n’est donc pas visitable par le public.