Église de Saint Germain
L’église de Satin Germain a appartenu à Marcouard de Daumeray qui, blessé d’un coup d’épée, fut guéri par les moines de Marmoutier. Touché de reconnaissance, il la leur donna toute entière, constructions et revenus. Mais elle sortit de la main des moines retirée peut-être par le seigneur-évêque de Rohan, pour en gratifier son chapitre.
A partir de 1774, Jacques-Stanilas Lefebvre est curé de St-Germain. Il refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé. Détenu au séminaire d’Angers, il meurt sur les pontons de Nantes, le 21 mars 1794.
L’église menaçant ruine, il avait souhaité la reconstruire. La première pierre des constructions, placée dans l’angle du côté gauche de la porte, fut bénite le 31 juillet 1789, et l’œuvre terminée le 14 mai 1787 par Simon, architecte du collège de la Flèche. Mais l’entreprise avait été de beaucoup réduite et ne fut peut-être guère plus qu’une restauration de la nef, couverte d’un lambris de bois, qui laissa intact le chœur, décoré alors d’un autel à grand retable construit en 1629 aux frais de Renée Germain, veuve de Michel Guéhéry, qui fit don du tabernacle doré encore existant comme l’indique l’épitaphe de la bienfaitrice dans le mur oriental de la nef.