HISTOIRE DE L'ÉCOLE

 L'ECOLE

L'école d'inspiration chrétienne.

(repris intégralement de  l'ouvrage de Monsieur Elie MOUGIN " Eglises et Paroisses de Montain et Lavigny")

Avant la Révolution, le maître d'école, (tel Jean-Baptiste Chauvin engagé en 1787), avait la charge de la garde et de l'entretien de l'église de Montain.
L'instituteur tient également les registres paroissiaux.

Après les troubles révolutionnaires, le 25 décembre 1801, un marché et une convention sont passés entre les communes de Montain et du Louverot avec Antoine Xavier Prince, instituteur particulier, demeurant à Lavigny, qui s'oblige, en plus de ses fonctions d'instituteur à Montain et de secrétaire de mairie des deux communes "de remonter avec soin l'horloge publique, de sonner la cloche le matin, à midi et le soir, d'assister et de chanter les offices divins qui se célébreront dans l'église dudit Montain".

Une statistique de 1833 nous donne des renseignements détaillés sur cette école catholique. Le traitement de l'instituteur se monte à 400 francs, dont 300 sont fournis par la paroisse et 100 francs (variables) par les parents des élèves. L'institutrice reçoit 120 francs versés par la paroisse. On enseigne à l'école : la lecture, l'écriture, l'orthographe , le calcul, le plain chant mais pas la musique, l'histoire sainte mais pas l'histoire de France ...Les élèves les plus avancés lisent dans "les Heures Paroissiales" et " l'Instruction de la Jeunesse".

Comme livres religieux on se sert de la Bible et des " Pensées sur les vérités de la religion". Les lectures complémentaires sont puisées dans "Les lectures sur la morale en action".

En 1849, les locaux de l'école sont devenus tellement insuffisants et insalubres, pour les 70 à 75 élèves qui s'y entassent, que l'Inspecteur primaire en demande la fermeture au préfet.

Cette même année Le Pin et Le Vernois se disjoignent de l’école de Montain. Le Louverot souhaite bâtir une école mais l’argent manque…Une subvention est refusée par le préfet.

En 1851, le conseil municipal de Montain veut même poursuivre judiciairement l'instituteur, parce qu'il reçoit des pensionnaires, ce qui contribue à augmenter encore le nombre des élèves. Selon l'Inspecteur primaire, les torts sont du côté du maire de Montain, qui manque de justice et d'impartialité.


En fait, le cabinet du préfet juge que les reproches sont mal fondés et sont la marque des haines et des mauvaises passions qui divisent la commune. " Il semble que ce soit bien plutôt entre le curé et le Maire qu'existent ces haines. L'instituteur, dans cette circonstance, serait seulement la victime du bon accord qui règne entre lui et le desservant."

La solution aux problèmes des locaux scolaires vient en 1857, lorsque le Curé Claude-François Petit vend à la commune de Montain pour 7200 francs, une maison qu'il a fait construire dans la Commune, et qui servira pour l'école de garçons (actuellement 100 montée de l’Eglise). L'année suivante, le Curé Petit vend à la commune, pour 7500 francs, une autre maison bâtie en 1856 et qui servira d'école de filles (actuellement 105 montée de l’Eglise).

De 1926 à 1936 : d’après des souvenirs de Madame Marie GANDELIN institutrice de 1936 à 1952.

La rentrée se faisait après les vendanges (1er octobre).

Les horaires : 8h à 11h et de 13h à 16h.
Le Jeudi était le jour de congé dans la semaine.

Les élèves se mettaient sur 2 rangs : les garçons / les filles. Ils montraient leurs mains (sans parler), ceux qui avaient les mains sales allaient les laver dans un seau dans la cour (en 1936 il n'y avait toujours pas l'eau courante à l'école).

Quand les élèves entraient dans la classe ils trouvaient au tableau une phrase de morale ou un proverbe. La classe commençait donc par de l'instruction civique.

L'emploi du temps était affiché en classe ; les matières : Calcul, Orthographe, Grammaire, Sciences, Ecriture, Poésie, Histoire (L'histoire avant Louis XIV était peu abordée).

Le matériel scolaire était fourni et l'ardoise servait de brouillon.
Les blouses étaient noires à liseré rouge pour les filles et liseré bleu pour les garçons.

Le Certificat d'études se passait à Voiteur.

Les petites vacances : 3 jours à La Toussaint et à La Pentecôte. 8 jours à Noël et à Pâques.

Photo de classe 1953-1954 

Debout rang du fond de gauche à droite: Mme GANDELIN, Marie Thérèse PERNOT, Bernard BOUVIER, Louis PERENOT, Alain SIMONIN, Roger HEMON, Anne Marie ETIGNARD, Michel ETIGNARD   

Au milieu de gauche à droite :  Alain FORTIN, Michèle LAGALICE, Gaby ETIGNARD, Gabrielle BOUVIER, Geneviève ETIGNARD, Raymond BOURDY, Marie Frédérique COMBY, Sylviane ETIGNARD

Assis: Michel DEMOUGEOT, Michel GROS, Charles PERNOT, Jean Paul JACQUIER, René SIMONIN

  Photo de classe 1935

Debout rang du fond de gauche à droite: Madeleine PELLETIER, Gilberte PANIER, Hélène CORAS (ép Comby), Denise PANIER (ép Giboudot), Georges BERIDET, Pierre GOURJU, Narcisse SAUVAGIER, Pierre GROS.

Au milieu de gauche à droite : René PELLETIER, Josette CORAS, Louis DESFARGES, Simone UNY (ép Tambolini), Yvonne CORAS, Raymonde UNY, ....? PANIER, Jacques GROS;

Assis devantde gauche à droite: ....?.. SAUVAGER, Joseph PERNOT

Photo de classe 1942  (Mme Gandelin)

On peux reconnaître à droite les trois frères GROS, les trois soeurs CORAS et les deux soeurs PAGNIER 

 Si vous vous reconnaissez vous pouvez contacter  m.demougeot@orange.fr