Eglise paroissiale

Place de l'église

Le site de l’Eglise est implanté de façon remarquable sur un point topographique élevé de la plaine d’Argentat. Elle est sous le patronage de Saint Pierre. L’architecture actuelle du monument, plusieurs fois restauré au cours des temps historiques, date du XIXème siècle.
Aujourd’hui, la partie la plus ancienne est le clocher construit en 1847 qui conserve une cloche datée de 1538. La façade avant 1847 était percée d’une porte à arc surbaissé de date récente, ouvrant sur la nef centrale
Mais la réfection du clocher ne suffisait pas, les murs de la nef continuaient de se dégrader ; en effet, l’église est réhabilitée en 1875. Par ailleurs, le Maire Auguste Lestourgie publie ses Rimes Limousines en 1864 « au profit de l’œuvre de la reconstruction de l’Eglise Saint Pierre d’Argentat ».
Mais la réfection du clocher ne suffisait pas, les murs de la nef continuaient de se dégrader.
L’église est alors réhabilitée en 1875.
En 1999, un projet de remplacement des vitraux est adopté.
Le premier vitrail à gauche en entrant dans l’église, représente dans sa partie haute le passage et la mort de Saint Sacerdos, évêque de Limoges, au lieu-dit le paradis en l’année 720 (actuelle chapelle Saint Sacerdos, rue Sainte-Claire. Pierre accueille Jésus qui lui demande de le suivre (partie du bas).
Sur le deuxième vitrail, la partie du haut présente les trois couvents d’Argentat fondés au XVIIème siècle, leur plus belle période se situe au XVIII ème siècle. Ils sont représentés par des religieux et des religieuses, Récollets (Institution Jeanne d’Arc), Clarisses (rue Sainte Claire), Ursulines (rue Fénelon). Saint Pierre évangélise et baptise la famille du centurion Corneille (partie du bas).
Le troisième vitrail, sur le thème de la charité, est une vision de l’hospice d’un homme et d’une femme portant de la nourriture aux pauvres qui y sont recueillis. L’Hospice (actuellement le Turenne, au Bastier), a été fondé en 1779, surtout grâce à l’action du curé Pierre Pourty de Lisle. En bas du vitrail, Saint Pierre guérit le boiteux.
Sur le côté droit du quatrième vitrail, et sur la partie haute, l’église est dans la tourmente révolutionnaire. L’abbé Relier, prêtre réfractaire, ne prêtant pas serment au pouvoir politique, pendant la Révolution (fin XVIII ème siècle) se cache et célèbre la messe clandestinement dans les bois. Saint Pierre est en prison, enchaîné à cause de sa foi, pour évoquer les persécutions dont l’église a souffert tout au long de son histoire (partie du bas).
Le cinquième vitrail projette l’avenir, l’église aujourd’hui et demain. Un arbre porte sur ses rameaux des médaillons représentant différents symboles de l’église : les pains et les poissons : l’eucharistie ;
La musique : la liturgie ;
Les armes du Vatican : l’Eglise ;
Une farandole d’enfants : la catéchèse, tournée vers l’avenir.