Chapelle Saint-Méen

L'actuelle chapelle Saint-Méen daterait du XVIIe siècle. Située dans le village du même nom, elle fait partie de l'ancien prieuré Saint-Méen, auquel dépendait aussi la chapelle Saint-Symphorien de Couffé.
La création du prieuré est liée à une légende qui remonte au VIIe siècle, lorsque Méen, revenant d'un pèlerinage à Rome, eut à combattre un dragon qui terrorisait les populations du Cellier. Cette légende traduit en fait la surveillance des cultes païens, d'origine celtique, encore vigoureux à cette époque et contre lesquels Méen dut lutter. Il semblerait que ce soit autour du Xe siècle qu'une fondation religieuse fut créée, relevant directement du monastère que Méen créa antérieurement en forêt de Gaël (en Îlle-et-Vilaine). À la suite des invasions normandes du IXe siècle, le prieuré fut relevé en 1132, à l'initiative d'un dénommé Guéthénoc. Il servit d'étape pour les pèlerins venant par bateaux des rives de la Loire et de la Sarthe pour se rendre au monastère de Gaël. La dévotion au Saint s'est en effet concrétisée par des pèlerinages pratiqués jusqu'au XVIIIe siècle pour guérir des maladies de peau, en particulier une sorte de lèpre qui rongeait les mains jusqu'à l'os et qui était appelée "mal Saint-Méen"
La chapelle du Cellier a été entièrement rénovée par son propriétaire, M. Diat.