Le patrimoine Minier de Lalaye

HORAIRES

Pour des raisons de sécurité, les mines ne se visitent pas.

Le ban de notre commune a été le théâtre d’une forte activité minière qui s’est étendue du Moyen Age au tout début du 20ème siècle. De prime abord et pour le profane, outre la dénomination « rue des Mines », l’entrée d’une galerie rue de la Hollée, peu d’éléments dans la commune rappellent ce passé…sauf à y regarder d’un peu plus près.

La Société d’Histoire du Val de Villé a consacré de nombreux articles à ce thème, notamment Messieurs André FRECHARD et Raymond MAURER.

Le ban de la commune de Lalaye présente des terrains très différents.

Au nord, ce sont essentiellement les schistes de Villé qui dominent, au sud, au-dessus des gneiss de Villé, subsiste au lieu-dit Kohlberg, un dépôt de l’époque carbonifère.

 

Entre les deux se situe la zone dite de dislocation Lalaye/Lubine appelée également « Grenzzone ». Elle se caractérise dans le paysage par les nombreux escarpements rocheux et constitue l’accident le plus important du socle vosgien qui se prolonge fort loin sous les sédiments du bassin parisien où elle se raccorde avec la faille du pays de Bray. La dislocation est visible entre Lubine et Lalaye, passe au nord du Kohlberg et se dirige vers le Puits Mathis pour continuer vers la carrière de Noiregoutte, la zone des mines de la Hollée.

 

Plusieurs sites miniers sont répartis sur le ban communal :

  • La Hollée, les Fosses/Haus Österreich, Sachelingoutte , la zone de zone de dislocation ou l’on extrayait du plomb argentifère et un peu de cuivre.
  • Le Kohlberg, au nom parlant, ou était extrait le charbon dans la zone de dépôt du carbonifère
  • A Charbes : Le Wolfsloch, Honilgoutte, la Mines du Ruisseau dans la zone des schistes de Villé ou était extrait l’antimoine.
  • Deux sites encore mal connus: le Beheu et le Pransureux dans la zone des schistes de Villé