DENIS DELORME

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Denis Delorme

Dans les années 70, mon grand père m’initia à la peinture à l’huile. Cette technique fut longtemps ma seule attache artistique. Au début des années 2000, je décidai de m’intéresser plus sérieusement à l’aquarelle. Des livres m’aidèrent à mieux en comprendre les difficultés. Je fis quelques progrès mais mon parcours demeura chaotique. En 2008, un stage d’été en pays de Caux animé par Marie Jouen-King m’encouragea à persévérer.

Malgré ses difficultés, l’aquarelle est devenue mon médium préféré. Le rendu particulier qu’elle offre m’aide à rendre plus parlantes les images qui m’habitent et que je cherche à partager. Il y a de plus, un côté artisanal qui me plait beaucoup : tendre le papier, le mouiller, en repérer les divers aspects, poser les couleurs, attendre, remouiller etc.

La réussite d’une aquarelle n’est jamais assurée mais quand elle survient, la récompense est toujours là, généreuse et encourageante.

L’aquarelle que je pratique se veut un simple témoignage de la beauté du monde. Les paysages se suffisent à eux-mêmes. L’observation me paraît être une des clefs de la réussite. Il s’agit, dans une sorte de méditation contemplative, de capter un instant. J’essaie humblement de rendre hommage à l’harmonie des choses. Mes images se veulent être, comme un écho de ce que je ressens en toute transparence.