Château Gué Chapelle
Histoire de la famille OURY depuis l’acquisition du château en 1867
Louis-Désiré Oury est né le jeudi 9 novembre 1809 à Chartres, de Louis-Geneviève qui était Chef de Bureau à la Préfecture d’Eure-et-Loir, et de Victoire « Joséphine » Nancy.
Louis-Désiré a épousé Sophie d’Aigremont, fille du Général d’Aigremont, en 1856 à l’âge de 46 ans.
Au début de 1867, Louis-Désiré achète Gué-Chapelle à Nouzilly, où il Habite à partir du 25 mars.
L’acte définitif d’achat a été signé le 13 avril 1867 chez Maître Masson, notaire à Tours. Il porte sur les 2ha 12a, dit du Champ-Boureau, qui a été revendu par Louis-Désiré en janvier 1889.
Les vendeurs étaient les deux ménages des frères Antoine et Victor Luzarche dont les épouses étaient les deux sœurs Marie-Élisabeth et Madeleine-Zulma Pradet.
Pour obtenir la purge légale de toutes les hypothèques sur les biens concernés, Louis-Désiré a fait publier dans le « Journal d’Indre-et-Loire » du samedi 20 juillet 1867 une annonce de « Purge légale » détaillant les biens achetés et listant à la fois les 2 vendeurs et les 29 anciens propriétaires, les sommant de prendre dans le délai légal toutes inscriptions d’hypothèques pouvant exister, à peine de déchéance ; le conservateur des hypothèques de Tours a constaté le 25 septembre 1867 qu’aucune inscription nouvelle n’avait été prise.
Après la guerre de 1870, Louis-Désiré fait transformer Gué-Chapelle par l’architecte Charles Nizet qui était un des élèves de Vestier.
Il décède à 86 ans, le 31 octobre 1895 à Tours, au 25 rue de la rue Alfred de Vigny qu’avait fait construire son fils Roger (devenu le 33 rue Alfred de Vigny).
Sa veuve complète alors Gué-Chapelle en achetant la ferme de la Povinière.
Sophie décèdera le 24 avril 1909 à Gué Chapelle.
Par son testament du 16 décembre 1906, Sophie lègue à ses petits-fils Robert et Pierre la totalité de sa quotité disponible en nue-propriété, l’usufruit en étant conservé par son fils Roger.
L’attribution du Château a été faite à Robert en 1960 puis à ses 6 enfants dont Jean-Baptiste, puis à son fils Gilles, qui a racheté les parts de ses oncles et tantes en 2003.