Cimetière de Préaux

Les sépultures dans l'église étaient rares jusqu'au milieu du XVIIème siècle. Les prêtres eux-mêmes étaient inhumés au cimetière. L'usage prit à cette époque, à Préaux comme presque partout, d'enterrer un grand nombre de personnes dans l'église, même en dehors du clergé et des seigneurs ; cet usage dura jusque vers l'an 1760.

Cimetières : le cimetière a toujours été une dépendance de l'église et primitivement il en était une annexe. Il y en avait presque partout deux, soit qu'un seul fût devenu insuffisant, soit pour marquer la séparation des sépultures d'enfants. À Préaux, il n'y en eut jamais qu'un seul ; il entourait l'église en partie. Il fut remplacé par un nouveau, qui sert encore aujourd'hui, à la fin du XVIIIème.

Un monument placé d'abord dans l'ancien cimetière, transporté dans le nouveau, a été conservé à sa place jusqu'à nos jours, et mérite d'être signalé. C'est une croix de Malte en fer forgé et massif préparée pour recevoir son épitaphe et pour surmonter sa tombe, par un pieux et industrieux maréchal de Préaux, membre de cette famille Bouvier dont il a été question dans la liste du clergé.

André René Le Paige estime la cure à 600 livres. Les archives départementales de La Mayenne contiennent des pièces suivantes concernant le presbytère de Préaux et le temporel de la cure