LA DOUCEUR ANGEVINE

Un département s’est posé sur un grand fleuve, la Loire. La fameuse « douceur angevine », ancrée dans notre mémoire collective sous la plume de Joachim du Bellay, en est devenue l’identité, la rondeur, l’adage traduisant bel et bien un cadre de vie exceptionnel.

La majesté des paysages ligériens

À la douceur vantée par Joachim du Bellay, s'associe la renommée d'une grande province au cœur de l'empire des Plantagenêt et sous le règne du "bon" roi René. Ce prince généreux, mécène et amateur des arts, acclimata ici sous un ciel tempéré nombre de fleurs et d'arbres méridionaux. Et ce fameux val de Loire, fleuve témoin de l'Histoire inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, où se mirent les villages de tuffeau et leurs charmantes églises romanes.

D'élégants châteaux nés au XVe, MontsoreauSaumur, surplombent le fleuve royal de leurs tours élancées. Sur tout son territoire, châteaux-forteresses ou de plaisance, plus de 1 200, sont pour la plupart toujours habités, parfois encore par les descendants des familles qui les ont fait édifier.

Anjou blanc du tuffeau, Anjou noir du schiste, Anjou rouge des terres argileuses, le département décline une mosaïque de paysages contrastés. Des bras multiples de la Loire, des bancs de sable et de la verte vallée horticole, l'itinéraire s’évade vers les rivières et les mines de l'Anjou bleu, les forêts et terres du Baugeois, le bocage des Mauges en passant par les coteaux abrupts plantés de vignes du Layon, du Saumurois, les champs de rosiers du Douessin...

Jardin-Méditerranéen à Ste-Gemmes-Sur-Loire, JL. Gaignard