Les Dolmens des Pierres Folles

LIEU INSOLITE

Après avoir emprunté un joli sentier au milieu des bois et des fragons, vous verrez dans la petite clairière ce géant de pierre, aujourd’hui en grande partie effondré.

L'édifice, d’une grande valeur historique, est fait majoritairement de dalles de grès (à l'exception d'un bloc près de l'entrée et des pierres de calage des orthostates qui sont en calcaire). Il est orienté nord/sud-est et la chambre est délimitée par onze orthostates dont trois ou quatre tables de couverture qui sont encore visibles. Il date de la fin du 4ème millénaire avant JC, c’est-à-dire de la période du néolithique.

Il est signalé dès 1829 par Charles Massé-Isidore. Puis, le site est laissé à l’abandon pendant de nombreuses années. Il sert même de carrière à la fin du XIXe siècle. En 1901, ce bloc de grosses pierres cerné de ronces et voué à la démolition intéresse le Dr Marcel Baudouin, qui connaît le site depuis son enfance. Il réalise des fouilles et décide de restaurer l'édifice, considéré comme l'un des sites les plus imposants du mégalithisme vendéen. Il y découvre du mobilier archéologique, en grande partie conservé au musée des Sables d'Olonne.

LEGENDES

Sur la table du Dolmen, on peut apercevoir « le pas de la Vierge ».

Dans son vol rapide, Marie, à la poursuite de Satan, appuie l’un de ses pieds sur la grande table du dolmen des Pierres Folles ; la pâte quartzeuse s’amollit et l’empreinte y resta gravée à 0,05 cm de profondeur, comme preuve de son passage. Cette empreinte, qui se voit encore, se nomme le Pas de la Vierge : elle a la forme d’un pied de 19 cm de longueur.

Selon la légende, les paysans qui voulurent abattre le mégalithe virent leurs récoltes de blé dispersées par un grand vent d’orage.