Histoire de CHEFFES
Un village y existait avant le XIe siècle
Vers 1060, Hubert RAGOT, seigneur du LUDE, donna l'église aux moines de Saint Nicolas d'Angers, avec le terrain pour y établir un cloître et un bourg. On peut remarquer quels privilèges il leur accordait pour assurer leur subsistance: il les autorisait à pêcher à la senne (long filet droit) et au combre (barrage de pêche) à Saint Sulpice, là où se situe encore une chapelle.
Dans le bourg, des maisons anciennes attestent la prospérité que connut le village: le port était actif, il desservait le moulin, les fours à chaux, les petites industries locales et les entreprises de construction; il accueille maintenant les barques des pêcheurs et les bateaux de plaisance.
Les rives de la Sarthe, très accessibles à pied, permettent d'agréables promenade. Les marcheurs courageux franchiront le pont, puis l'écluse et pourront " descendre " ainsi jusqu'à Vérigné par l'ancien chemin de halage que suivaient les mariniers. C'est le meilleur point de vue pour découvrir le village, le clocher vrillé et les belles demeures qui s'ouvrent sur la rivière.
Chepha
Le village voit le jour autour du 11ème siècle ( 1050 environ ) sous le nom de Chepha. A cette époque Cheffes dépend de la seigneurie de Briollay, puis au 13ème siècle du seigneur du Lude, au 14ème de ceux du Plessis au Vent.
Son port d'embarquement passait encore en 1789 pour l'un des plus beaux et des plus actifs de la province, grâce à son développement économique du fait de la minoterie, des fours à chaux, et de toutes les industries du secteur, comme l'exploitation et la vente du bois ainsi que la fabrication de matériel agricole.
A cette époque une grève existait à l'emplacement du port actuel, elle accueillait les péniches pour l'approvisionnement du moulin Gabet, et des fours. Les rives, côté chemin de halage, sont accessibles à tous pour une ballade de découverte en toutes tranquillité. Une façon agréable de voir les maisons bourgeoises de Cheffes.