Monument aux morts : qui sont-ils ?

Le monument aux morts a été construit en 1920. Il est situé à l'angle de la rue du Général de Gaulle et du chemin de Savardin, entre la Maison Pour Tous et l'école du Bourg.

Voici ce que l’on sait autour de certaines personnes inscrites dessus :

Guerre 1914-1918 :

  • Auguste Bonnet est mort en 1915, en Alsace, sur les monts du Linge. Il était chasseur alpin. Fils de Étienne Bonnet et Rosalie Picot, cultivateurs.
  • Antoine Darrier, il habitait dans le quartier de Chamoux, marié, il travaillait aux usines de Chedde (74) qui produisait des explosifs pour la guerre. Lors d’essais de malaxage, une explosion fit sept morts dont Antoine âgé de 48 ans.
  • Adrien De Miribel (23 ans), fils du Comte Ludovic de Miribel et de Caroline Claret de Fleurieu. Chasseur à pied, il mourut lors de la bataille d’Artois, en mai 1915.
  • Gabriel Gratiant, fils unique, maître pointeur au 274e régiment d’artillerie de campagne, il décède d’une maladie contractée à l’armée d’Orient.
  • Adrien Peclet (23 ans), soldat au 6e régiment d’infanterie coloniale, tué a Walscheid (Moselle) en 1914.
  • Fernant Revel Mouroz (31 ans), il fut tué à l’ennemi le 1er octobre 1914 à Lihons (Somme).
  • Alexandre Rivoire (25 ans), soldat au 159e régiment d’infanterie, décède en 1917, d’une méningite tuberculeuse contractée au service.
  • Marcel Rivoire (22 ans) décède en 1914 à l’hôpital d’Épinal des suites de ses blessures de guerre.
  • Henri Trouilloud, (29 ans), marié, deux enfants. Soldat à la 1ère compagnie de mitrailleuses du 140e régiment d’infanterie. Il est mort à Verdun sous les feux ennemis, violents tirs d’artillerie couplés à des bombardements ennemis réglés par aviation, attaques allemandes avec éléments incendiaires.
  • Auguste Vauche (20 ans), il décède à l’hôpital Mollin (75) d’une méningite tuberculeuse et de blessures de guerre (amputation de la jambe).

Guerre 1939-1945

  • Bruno De Ferrier De Montal (33 ans), lieutenant au 95e groupe de reconnaissance divisionnaire d’infanterie, il fût tué lors d’une reconnaissance en side-car, sur la route d’Argentan à Crouttes (Orne), le 16 juin 1940. Les habitants du village entourèrent sa sépulture d’une barrière blanche, les allemands avaient placé une bouteille renversée sur celle-ci, contenant les éléments de son identité. En 1942, le 22 avril, exhumation du corps, réinhumation dans un cercueil placé dans le caveau de famille d’un habitant du village, M. Remonnier.

L’académie delphinale fit son éloge le 1er mars 1941 en ces termes :

« Et c’est devant la tombe d’un jeune soldat de la présente guerre que nous devons observer une minute de recueillement. Le vicomte Bruno Ferrier de Montal, avant de tombé glorieusement pour l’honneur de nos armes, avait malgré sa jeunesse, manifesté, dans excellentes études, l’intérêt qu’il portait à notre histoire locale. J’ajoute que de légitimes espoirs se portaient sur son avenir du point de vue agricole, où il eut été l’un des bons meneurs de cette bataille de la glèbe qu’il nous faut, après la défaite militaire, absolument gagner. Hélas ! pourquoi tant de jeunes tombent pour les blés soient plus beaux ? ... »

  • Jean Chabert D’Hières (20 ans), fut tué par un éclat d’obus en 1945 dans le Haut-Rhin.
  • Charles Borrel, tombé en mer devant Alger le 23 août 1945.
  • Maurice Ronzet Pascal (1919-1940)
  • Michel Thirion (21 ans), du 37e groupe FTA, mort d’un accident à Arzew en Algérie, en 1943.

Sources : d’après les recherches de Pascal Beyls, Historien, de Montbonnot. Pour en savoir plus contactez l’archiviste communale de la commune.