Eglise Saint-Vivien
LIEU
Construite au XIe siècle, elle doit son origine aux moines Bénédictins. Possession de l’abbaye de Guîtres, elle doit son patronyme au célèbre évêque saintais du Ve siècle, Saint-Vivien. La fête du Saint Patron, aujourd’hui le 4 septembre (avant le 28 août) est à l’origine de la « frairie » ou « frérie », fête populaire locale annuelle (voir agenda).
A l’origine, l’église Saint-Vivien était formée d’une simple nef terminée par une abside semi-circulaire orientée sud-est. Témoin de cette architecture du XIe siècle, l’arc en plein cintre qui précède le transept à l’intérieur.
Remaniée dès le XVe siècle, la nef est rehaussée et agrandie de deux travées. Son chevet se transforme en mur droit percé d’une grande fenêtre gothique. Sur le flan sud est accolée une chapelle dédiée à Saint-Antoine. Le plan en croix latine de l’édifice date de 1856. L’abbé Millieurenche, curé de Clérac fait construire sur le côté nord de la nef une chapelle dédiée à la Sainte-Vierge, percée de vitraux de couleur.
L’année 1863 est marquée par une série de réparations entreprises par le curé Chaudruc, d’une partie des voûtes de la nef et de la fenêtre à meneaux du sanctuaire.
En 1909-1910, le clocher et la façade sont rebâtis. L’horloge du fronton est également installée. A l’intérieur de l’église se trouve quelques œuvres remarquables sculptées dans du calcaire par Camille Raphaël dit Arnold en 1863, un bénitier, une cuve baptismale et le maître-autel. Dans la chapelle Saint-Antoine est placée un grand christ en bois et une statue de la vierge de style renaissance en bois polychrome, récemment restaurés.
La Cloche
La cloche de l’église toujours en service depuis son baptême en 1636 et est classée à l’Inventaire du patrimoine mobilier. Cette cloche porte une inscription latine « laus Iesus matri que maria et sancto viviano de clerac » qui signifie « louange soit à Jésus et à Marie, sa mère ainsi qu’à Saint-Vivien de Clérac ». Cette inscription est également complétée par les noms des parrain et marraine, Allain de Caillères et Izabelle de Girard Bongirauld.