Les lavoirs

Les lavoirs

Sur le territoire de la commune, trois lavoirs sont visibles, d'âge différent, deux sont anciens et le dernier, petite construction sous appentis peut être estimé, sans écrit en attestant, du tout début du XXe.

Les deux lavoirs "historiques" (et d'un certain esthétisme) sont situés, pour l'un sur le site de la fontaine de Saint Perdoux, vous passez à proximité en descendant le chemin qui vous mène dans Landorre (sur le tracé de la randonnée).
Ce lavoir est alimenté par l'eau qui sort du rocher et emplit les bassins, ce qui laisse à penser qu'en été, l'eau se faisant rare pour une lessive, une autre solution devait être trouvée... mais Cambayrac est bien loin du moindre ruisseau coulant toute l'année et de la rivière  !
Nous savons qu'une petite ferme (en ruines aujourd'hui) se trouvait aux Buissonneries éloignées de plusieurs centaines de mètres et l'on peut imaginer les femmes de cette maison  descendre le chemin escarpé  avec panières en osier, battoir, savon et...quelques  bons kilos de linge ! et remonter aussi chargées...à moins qu'un âne ne les y ait aidées ?  La plus petite brouette ne passerait pas sur cet étroit sentier raide. 

Dans le hameau d'Alary, à l'entrée du hameau en arrivant par la voie communale 1, un large chemin s'engage sur la droite, en le descendant,  vous trouverez bientôt un grand lavoir, composé de deux bassins profonds. Une source, sous un bâti de pierre,  les alimente. De grosses pierres plates, posées légèrement en oblique sont solidement fixées sur les bords et remplacent la planche à laver.

La troisième construction sous un petit toit de tuiles se trouve à l'entrée du chemin pierreux qui, après Al Terme, descend à droite pour rejoindre la route D23 de St Vincent à Sauzet.
Ici, la " modernité "a prévalu : un puits et sa pompe (remise en état) sur la D67 assurait l'alimentation en eau, le béton a fait place à la pierre, mais la proximité du bourg avait son avantage !

D'autres lavoirs existent sur le territoire voisin des Roques, au fond des gorges de Landorre,  beau lavoir à double canalisation de pierre et ses pierres plates, posées en oblique; un autre sur la route des Grèzes aux Roques.

Mais leur éloignement des habitations ne soulageait guère la grande pénibilité des tâches, heureusement atténuée, dans ce moment de sociabilité essentiellement féminine , par le plaisir des retrouvailles et, dit-on, par les bavardages ..
N'avons-nous pas entendu dire que les langues travaillaient plus que les battoirs ?

Tant qu'il y aura du linge à laver...