Un peu d'histoire
L’église Saint Jacques, qui fit jadis s’arrêter plus d’un pèlerin se rendant à Saint Jacques de Compostelle et qui lui donnèrent ce nom. L’église accueille justement en son sein de belles statues de Saint Jacques et de Sainte Barbe.
A la révolution, la fontaine et statue de Sainte Radegonde, réputée pour soigner les maladies des yeux, également adorée des pèlerines en route pour Saint Jacques de Compostelle fut déplacée du monastère de Chappe (Bouzy-la-Forêt) jusqu’à l’église Saint Jacques. Encore déplacée par la suite, vous pourrez à présent l’admirer dans une petite niche, sur la source de Saint Jacques, près du cimetière.
Coté Saint-Aignan, de nombreux fours à potiers, poteries et pièces de monnaie gallo-romaines furent découverts. Suite logique sans doute à l’installation de plusieurs habitants gaulois et de potiers à cette époque.
Une seconde église est également présente sur cette partie de la nouvelle commune. Et elle ne date pas non plus d’hier. Initialement érigée sur demande de Théodulfe, l’église d’origine a été détruite lors de la Révolution Française. Celle que vous pourrez contempler à présent a été édifiée en hommage à Théodulfe (de 1852 à 1858) grâce au maire de l’époque : Jean Augustin Pignault. Lui-même reposant sous le chœur de l’église, et ayant sa plaque commémorative après avoir légué sa fortune au village, à sa mort.
© photo : Christian Beaudin