Église Saint-Jacques : tour romane, nef et chevet 1778.

Beaupré signale dans son répertoire archéologique la découverte en 1852 et 1855 sur le ban de la commune voisine de Fraisnes d'un bronze d'une grande beauté représentant Mercure assis, ce qui incite à penser que le territoire de la commune de Courcelles a pu être fréquenté à l'époque gallo-romaine16.

Néanmoins le village semble plutôt de fondation plus récente (mérovingienne) puisque Henri Lepage indique dans son ouvrage :

...Pibon, évêque de Toul (1105), donna à l'église St.-Gengoult un héritage, un fonds de terre à Courcelles (proedium de Cruceliis)...

Enfin, le nom de ce village se retrouve encore dans la confirmation, par le pape Pascal II, des privilèges de l'abbaye de Saint-Mihiel (1106)17. Dans les Archives de Lorraine, en 1512, le duc Ferry engage Courcelles à Henri de Blâmont pour 600 bons petits tournois .

Quant au lien avec un certain Gérard de Courcelles en 1094 (ou 1097) H Lepage lui même émet un doute (?) dans son dictionnaire car c'est bien Courcelles-sous-Chatenois qui est la commune la plus proche de Neufchâteau et serait donc liée à une donation au prieuré Saint-Jacques18.

Le clocher était, autrefois, une tour de défense (datée de 1118[réf. nécessaire]).

Courcelles possédait quatre chapelles : la chapelle de la Sainte-Trinité, fondée en 1509 par Nicolas Caloüé, curé du lieu ; la chapelle de Notre-Dame-de-Pitié, dite des Sept Coups ; la chapelle de Notre-Dame, fondée par Nicolas Mathieu, prêtre en 1547 et la chapelle de Sainte-Catherine, au cimetière. Ni l'abbé Grosse, ni H Lepage n'y font référence.[réf. nécessaire]