« HARMONIE DE GENRES » : L’ESC-HALLES EXPOSE SES ŒUVRES SUR LA PARITÉ
Publié le mercredi 29 janvier 2025 - Avranches
Questionner la parité tout en s’initiant à des pratiques artistiques
Quelle différence entre les hommes et les femmes ? Comment chacun se représente-t-il selon son genre ? Comment perçoit-on les capacités de l’autre sexe ? Est-ce que la représentation de la parité à évoluer : conçoit-on les garçons et les filles de la même manière depuis toujours ?
Les adhérents du centre social l’Esc-Halles ont exploré ses questions de manière ludique et ont proposé leurs réponses à travers des réalisations artistiques.
Des animations garantissant un échange intergénérationnel
Ces temps d’animations socioculturelles étaient dédiés aux familles, c’est-à-dire aux enfants accompagnés d’un proche, adulte, (parent, grand-parent ou autre), ce qui a suscité l’échange intergénérationnel.
« Nous avons pu remarquer que les enfants, souvent, ne perçoivent pas de différence entre les filles et les garçons. La distinction arrive plus tard, en grandissant. » explique Élodie Chartrain, référente Familles au centre l’Esc-Halles.
C’est à voir :
- Un tableau montrant l’évolution ressentie de la parité.
Réalisé avec l’artiste plasticienne Sandrine Besnard de l’association Caf’art’naum.
- Un kamishibaï abordant la parité dans le sport
Avec l’aide de la conteuse Natacha Mattenet-Flecniaskoka, lors d’un stage d’une semaine, les 20 participants ont construit leur théâtre de papier de a à z : depuis l’élaboration de l’histoire autour d’un garçon et d’une fille jusqu’à une représentation de leur œuvre à la médiathèque d’Avranches, en passant par la confection des illustrations. L’histoire aborde la question des activités sportives (sont-elles ouvertes et accessibles aux garçons comme aux filles ?) et des compliments (les filles reçoivent-elles les mêmes que les garçons ?).
- Des masques pour révéler la perception de son physique
Au musée de la céramique de Ger, chaque participant a pu produire un masque en argile, puis le colorer à l’aide de pigments naturels en poudre, avant qu’il ne soit cuit. Le masque montre comment chacun se perçoit, selon les traits physiques généralement attribués au genre auquel il appartient.
- L’habillage de silhouettes féminines
Chaque personne s’est vu proposer de réaliser ce bricolage en autonomie, à partir d’éléments qu’il possédait chez lui, à l’occasion de la Journée des droits de la femme, le 8 mars. Dans les vitrines de l’exposition, on aperçoit une robe en épluchures de taille crayon, une tenue faite de grain de café ou encore un vêtement d’allumettes.
Repères : L’Incipit
En latin, « incipit » signifie « il commence ». En français, l’incipit désigne les premiers mots d’un manuscrit. Au Scriptorial, l’Incipit, c’est le premier espace que découvre le visiteur, après l’accueil. Il abrite les expositions temporaires réalisées par les collectifs locaux (associations, École des Arts, centre social l’Esc-Halles).