LE PASSAGE DE LA DORDOGNE - RUE DU BAC
Rue du Bac Quai
S’il est avéré que la Dordogne permet la batellerie, elle est aussi en revanche un obstacle dès qu’il s’agit de la franchir.
Successivement, un gué, des ports et des ponts ont facilité la liaison des deux rives de la rivière.
Un gué existait dès le premier siècle de notre ère entre le quartier des Condamines d’un côté et la rue Saint Etienne d’Obazine de l’autre.
Les ports permettent soit le départ des gabares, soit la liaison à l’aide de bacs. Rue du Bac, le ponton maçonné en pierres est l’un des points de départ et d’accostage des bacs.
Les bacs sont de grandes embarcations qui, à l’instar des gabares traditionnelles présentent un fond plat ; en revanche, leurs extrémités sont camusées, c’est-à-dire largement ouvertes de sorte à pouvoir laisser passer animaux, chariots et personnes.
Le long de la rue se situent des hôtels de distraction pour permettre aux personnes d’attendre l’ouverture du bac.
En 1829 un pont suspendu est mis en service, à l’emplacement du pont actuel – le Pont de la République - qui lui succède en 1892. Un siècle plus tard, le pont de la Déviation le supplée 550m en aval et assure le désengorgement de la ville.