LA DALMATIQUE NOUS QUITTE, LE TEMPS D'UNE EXPOSITION AU LOUVRE
Publié le lundi 13 janvier 2025 - Ambazac
Si vous êtes entrés dans l'église Saint Antoine ces jours derniers, vous avez pu constater la "disparition" de la dalmatique dite de Saint Étienne de Muret, de sa vitrine protégée et éclairée ou elle est mise en valeur à demeure, aux côtés de la châsse reliquaire !
Point de vol, comme à la grande époque des frères Thomas (septembre 1907) mais un prêt organisé par la DRAC et la mairie d'Ambazac, au prestigieux musée du Louvre, pour une exposition consacrée au peintre Cenni di Pepo, dit Cimabue, l’un des premiers à ouvrir la voie du naturalisme dans la peinture occidentale, en cherchant à représenter le monde, les objets et les corps tels qu’ils existent. Avec lui, les conventions de représentation héritées de l’art oriental, si prisées jusqu’alors, cèdent la place à une peinture inventive, cherchant à suggérer un espace tridimensionnel, des corps en volumes et modelés par de subtils dégradés, des membres articulés, des gestes naturels et des émotions humaines.
C'est dans cette représentation d'un XIIIème siècle contrasté et aux différents courants artistiques, que le Louvre s'est intéressé à notre vêtement liturgique, anachroniquement attribué à la légende de Saint Etienne de Muret, mais dont la réalisation, prouvé scientifiquement, s'est faite 2 siècles plus tard !
"𝕽𝖊́𝖆𝖑𝖎𝖘𝖊́𝖊 𝖊𝖓 𝕰𝖘𝖕𝖆𝖌𝖓𝖊, 𝖉𝖆𝖓𝖘 𝖑𝖆 𝖘𝖊𝖈𝖔𝖓𝖉𝖊 𝖒𝖔𝖎𝖙𝖎𝖊́ 𝖉𝖚 𝟏𝟑𝖊 𝖘𝖎𝖊̀𝖈𝖑𝖊 (𝖕𝖊𝖚𝖙-𝖊̂𝖙𝖗𝖊 𝖉𝖆𝖓𝖘 𝖑𝖊𝖘 𝖊𝖓𝖛𝖎𝖗𝖔𝖓𝖘 𝖉𝖊 𝕭𝖚𝖗𝖌𝖔𝖘), 𝖎𝖑 𝖊𝖘𝖙 𝖛𝖗𝖆𝖎𝖘𝖊𝖒𝖇𝖑𝖆𝖇𝖑𝖊 𝖖𝖚'𝖊𝖑𝖑𝖊 𝖆𝖎𝖙 𝖊́𝖙𝖊́ 𝖆𝖈𝖖𝖚𝖎𝖘𝖊 𝖉𝖆𝖓𝖘 𝖑𝖆 𝖕𝖊́𝖓𝖎𝖓𝖘𝖚𝖑𝖊 𝖎𝖇𝖊́𝖗𝖎𝖖𝖚𝖊 𝖕𝖆𝖗 𝖚𝖓 𝖕𝖊̀𝖑𝖊𝖗𝖎𝖓 𝖉𝖊 𝕾𝖆𝖎𝖓𝖙-𝕵𝖆𝖈𝖖𝖚𝖊𝖘-𝖉𝖊-𝕮𝖔𝖒𝖕𝖔𝖘𝖙𝖊𝖑𝖑𝖊 𝖖𝖚𝖎 𝖊𝖓 𝖋𝖎𝖙 𝖉𝖔𝖓 𝖆̀ 𝖑'𝖆𝖇𝖇𝖆𝖞𝖊 𝖉𝖊 𝕲𝖗𝖆𝖓𝖉𝖒𝖔𝖓𝖙 𝖊𝖓 𝖍𝖔𝖒𝖒𝖆𝖌𝖊 𝖆̀ 𝕰𝖙𝖎𝖊𝖓𝖓𝖊, 𝖘𝖔𝖓 𝖋𝖔𝖓𝖉𝖆𝖙𝖊𝖚𝖗."
https://www.limousin-medieval.com/dalmatique-ambazac
Si vous passez par la capitale dans les mois à venir, vous pouvez la retrouver dans l'aile du musée présentant l'exposition "Revoir Cimabue, Aux origines de la peinture italienne", qui se déroulera du 22 janvier au 12 mai 2025